Première séquence sur la démonstration. Une seconde et dernière séquence arrive bientôt. Encore une fois, il ne s'agit, ici, que de susciter des questions, soulever des problèmes (là où l'on ne les voyait pas forcément). Bref, semer le doute parmi les certitudes; ce qui reste l'essence même de la réflexion philosophique.
Vous y trouverez, cependant, ce qu'est la démonstration, ses limites, mais aussi l'intérêt de ce mode de réflexion qui vise la vérité (notion connexe du programme).
Alors... à table !
PS : Si vous avez des questions ou remarques, je tenterai d'y répondre dans la section "commentaires".
Dans la rubrique "mea culpa, mea maxima culpa" (c'est ma faute, c'est ma très grande faute...), je confesse que j'ai fait une erreur dans cette vidéo en plaçant Riemann et lobatchevski au 20 ème siècle, alors qu'ils ont vécu au 19 ème !!!
Cette deuxième séquence sur le Démonstration tire les conséquences des limites de celle-ci, à savoir: la fragilité de ce que nous pensons.
Il s'agira également dans cette deuxième vidéo de souligner le lien entre les limites de la démonstration et ce que nous pouvons dire de la vérité (au programme, également).
Bien sûr, il aurait fallu approfondir et bousculer l'épistémologie de Karl Popper avec les travaux de Paul Feyerabend (autre épistémologue) et proposer, entre l'objectivité et la subjectivité, le concept de "subjectivité générale" (Kant) qui permet de souligner que la vérité existe, qu'on ne peut pas la confondre avec une simple opinion (qui,elle, n'est pas démontrée), mais qui permet de comprendre qu'une vérité, pour démontrée qu'elle soit, n'est qu'une vérité humaine.
De sorte que Dieu, s'il existe, doit bien s'amuser à nous voir faire des sciences (puisqu'il n'est pas limité par la conceptualisation qui, forcément, lisse la réalité.
J'aurais pu prolonger, donc, ces deux séquences, dans cette direction, mais j'ai fait le choix, dans cette "auberge" d'esquisser des problèmes, plutôt que de les solutionner (en tout cas, le tenter).