Dans cette première vidéo, nous allons développer, comme dans une première partie de dissertation, l’idée selon laquelle la technique serait plutôt libératrice : une béquille pour compenser une faiblesse naturelle, en somme.
Cette dernière sera illustrée au travers du mythe de Prométhée, le film « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, ainsi que celui de Jean-Jacques Annaud : « La Guerre du feu », ainsi que le roman « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis.
On terminera avec les travaux de l’ethnologue Michel Leris.
Dans cette deuxième vidéo, on conclut notre première partie où la technique était perçue comme le moyen de notre liberté. Chemin faisant, on défini la technique et on la distingue de la science. On démarre alors une deuxième partie où la technique serait plutôt vue comme liberticide : et si la béquille était devenue prothèse ?
On illustre cette deuxième thèse avec la littérature de René Barjavel et on théorise cette critique de la technique à partir de la philosophie d’Heidegger.
Dans ce troisième et dernier moment de notre réflexion sur la technique, on comprend que la différence entre la « technique classique » et la « technique moderne » n’est pas une question d’époque, mais de rapport à la nature. Afin de mieux saisir cette différence, un pont est fait entre Heidegger et la pensée chinoise de Lao Tseu. Ceux qui souhaiteraient creuser ce point liront avec profit les livres de François Julien, à commencer par son « Traité de l’efficacité ».
Dans cette ultime vidéo, on développe une troisième partie : la critique de la critique de la technique. On s’appuie pour ce faire sur les travaux de Luc Ferry et on termine avec une évocation (trop rapide, mais le format retenu nous oblige) d’Emmanuel Levinas.